Communiqué de presse, Information

Police municipale de Joigny

la demande de droit de retrait auprés d’un Maire est un droit statutaire qui doit être validé ou invalidé par le CHSCT , les policiers municipaux de joigny l’ont utilisé tout en continuant le temps de la réunion de cet organe à assurer leurs missions de police administrative.

A l’issue de la reunion qui s’est déroulé aujourd’hui le CHSCT avec des syndicalistes ne connaissant en rien la difficulté de terrain des APM , a refusé ce droit de retrait. Si ce choix nous laisse perplexe il est inadmissible que le Maire adjoint de la commune Nicolas SORET à insulté sur les reseaux sociaux ces agents. Nous avons transmis au ministère de l’Intérieur une demande de recadrage de cette elu de la république

Monsieur le Ministre, je me permets alors que je vous sais très occupé par des enjeux de sûreté nationale, de vous transmettre une publication d’un élu de la république du parti socialiste qui traîne dans la boue les agents de police municipale qui veulent exercer leur métier, mais dans les conditions optimum de sécurité et qui au vu des événements récents avait sollicité leur droit de retrait, car ne disposant pas des moyens nécessaires , vous comprendrez que de vilipender des hommes et des femmes de cette manière est sans commune mesure avec leurs investissement personnel.

Extrait de la publication sur Facebook de Nicolas SORET membre du partie socialiste

Non, à Joigny, la police municipale ne sera pas armée. Pour plusieurs raisons :
1. Il est utile de rappeler la différence fondamentale entre la police municipale d’une part, et la gendarmerie et la police nationale d’autre part. La gendarmerie exerce, pour le compte de l’État dont c’est une compétence régalienne, la protection du territoire, des personnes et des biens. La police municipale, quant à elle, a pour mission d’appliquer les décisions de police administrative du maire. Dans le cadre de ces missions, la police municipale n’est pas plus exposée que n’importe quel agent ou que les élus eux-mêmes. Alors bien sûr, la police municipale peut avoir à faire face à des sentiments contrariés de tel ou tel citoyen, fâché d’avoir été amendé parce qu’il s’était garé sur une place réservée aux personnes handicapées, parce qu’il n’a pas sorti ses poubelles dans les horaires convenus, ou parce qu’il a laissé son chien crotter sans ramasser. Mais cela ne nécessite pas, à nos yeux, un armement.
2. Les agents de la police municipale n’ont pas été recrutés avec l’idée d’être armés. Ils n’ont pas été formés à cela, ni entraînés. Posséder une arme, ce n’est pas rien. C’est un entraînement complet à l’analyse de la situation, à la maîtrise du sang-froid. Si, un jour, nous étions contraints d’armer notre police municipale, alors cela ne pourrait pas se faire avec les agents en place actuellement, qui n’ont pas été recrutés à ces fins. Soyons clairs.

Cette publication est honteuse et discriminatoire, j’espère au vu des sacrifices que notre profession a fait pour la protection de la population que vous serez remettre en place cette personne

Je vous prie d’agréer Monsieur le Ministre l’expression de mes salutations respectueuses

Le président de la CFTC Police municipale

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