Police municipale de DAX
Dax va créer des patrouilles de nuit et armer sa police municipale
Afin de faire face aux incivilités et débordements l’été et lors des week-ends, la police municipale de Dax patrouillera de nuit équipée de pistolets à impulsions électriques
Le maire de Dax Gabriel Bellocq a présenté lors du Conseil municipal jeudi soir, sa réponse en matière de sécurité publique et de prévention de la délinquance. Un thème qui avait été au coeur de la dernière campagne des municipales.
La municipalité va mettre en place dès le 1er janvier, un office public de la tranquillité avec un numéro vert joignable 24 h sur 24 avec un agent d’astreinte.
L’organisation de la police municipale sera revue avec la mise en place d’horaires d’hiver et d’été pour s’adapter à l’activité, et surtout des patrouilles de nuit, le samedi à partir de 4 heures du matin ainsi que le dimanche, même heure. Ce réaménagement, acté en accord avec les agents, vise à accroître, selon le maire, la présence sur le terrain, en complément de la police nationale, et en particulier la BAC de nuit. Comme les autres villes de la région, Dax n’échappe pas aux violences et incivilités en fin de nuit, lors de la fermeture des clubs, bars et discothèques.
Du coup, la Ville de Dax a fait une demande officielle afin d’équiper ses patrouilles de nuit de pistolets à impulsions électriques, de type Taser. Ces armes non létales, équipent déjà la BAC. La formation et les autorisations sont en cours, ainsi que les agréments. Ces pistolets ont un but dissuasif. Un nouveau policier municipal maître chien, devrait également venir renforcer les effectifs, a annoncé le maire.
Par la voix de Julien Dubois, l’opposition municipal a regretté que ce sujet n’ait pas été abordé en commission et ne fasse l’objet que d’une communication orale. L’élu UMP a par ailleurs estimé que le nouveau dispositif, qui va se faire à effectifs constants, devrait pénaliser la surveillance de jour.
Le maire PS Gabriel Bellocq a répondu que cette question relevait de la pure organisation du service et faisait partie des pouvoirs de police du maire. Elle n’a pas à être débattue du coup en Conseil municipal. Il a promis une amélioration du service, qui ne fait que s’adapter au contexte.






