Police municipale de LILLE
L’UMP Jean-René Lecerf se lance dans l’élection lilloise, « mère
de toutes les batailles »
Publié le 15/05/2013
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Après deux ans de rumeurs, le sénateur UMP et ancien maire de Marcq-en-Barœul Jean-René Lecerf a officialisé mercredi matin sa candidature aux municipales de 2014 à Lille. En traçant quelques lignes de force de la campagne à venir.
« Notre programme ne peut être qu’un programme de rupture. Il faut que celui qui le porte rassure. » C’est par ces mots que Christian Decocq, actuel chef de l’opposition lilloise, a passé la main, mercredi matin, à Jean-René Lecerf. Au terme d’une analyse en forme de réquisitoire de douze ans de gestion aubryiste, l’ancien député a cédé la parole à son « ami », conseiller général et sénateur, qui conduira l’UMP, et peut-être la droite républicaine rassemblée, à la conquête de l’hôtel de ville, dans un an.
David Lecerf et Goliath Aubry
« Lille, c’est la mère des batailles », a embrayé Jean-René Lecerf, 62 ans, dont Christian Decocq promeut l’engagement lillois depuis deux ans. Gaulliste, filloniste, volontiers « électron libre » (« pour ne pas dire emmerdeur ») dans sa propre famille politique, celui qui a conservé son siège de sénateur sans l’estampille de son parti se dit prêt au difficile combat lillois : « Ici, c’est David contre Goliath. Mais à la fin, c’est David qui a gagné. »
Se refusant à dévoiler son programme (tout en brandissant à l’occasion des plans de Lille sortis d’un épais et mystérieux dossier), le parlementaire s’est livré à un « inventaire à la Prévert » de quelques thèmes de campagne, au premier rang desquels la sécurité.
Des armes pour la police municipale
« Une police municipale non armée ne sert à rien d’autre qu’à donner des contraventions aux gens qui vont chercher leur gamin à la gare », a martelé Jean-René Lecerf. Et de poursuivre, dans une veine digne de François Hollande : « Moi maire de Lille, il n’y aura plus de mendicité dans les couloirs de circulation, qui est un danger pour les enfants et pour les automobilistes. Moi maire de Lille, il n’y aura plus de mendicité à la porte des commerces ou devant les distributeurs de billets. » Les Roms seront également un angle d’attaque contre la municipalité actuelle, dont la position sur ce dossier relève de la « folie furieuse », selon Jean-René Lecerf, qui a également abordé les questions d’emploi, de démocratie participative et de la place de Lille dans le concert des capitales européennes.
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