POLICE MUNICIPALE DE LIMOUX
Limoux. Très chères poubelles
centre ville
La police municipale part en chasse contre les réfractaires aux consignes de ramassage des sacs d’ordures ménagères. Il leur en coûtera une amende de 35 €.
Pas de langue de feu ni de colombe aux ailes déployées et irisées pour les deux agents de la municipalité : un responsable de la police municipale et celui de la communauté de commune affecté au service du ramassage des ordures ménagères en ce dimanche de Pentecôte, où habituellement on remplit les poubelles pour ne les vider que plus tard. « Nous sommes chargés de veiller au bon fonctionnement du service du ramassage dans le centre ville, et à la sortie des sacs programmés la veille (les lundi, mercredi et vendredi à 5 heures, avec tri sélectif papiers et emballages le lundi ; une collecte spéciale commerçants est faite le mardi et le jeudi – NDLR) », précisent les deux agents qui, à bord d’une camionnette, procèdent à des contrôles. « Nous avons des problèmes de stockage des ordures durant tous les jours de la semaine dans le centre ville. Les poches sont sorties n’importe quand par certains utilisateurs, alors qu’elles devraient l’être la veille des jours de ramassage, le soir, le plus tard possible. » Les nuisances : l’odeur d’abord, la vue ensuite, les chiens naturellement éventrent celles qui sont à leur portée posées à même le sol, ne font plaisir à personne et surtout pas à la municipalité de Jean-Paul Dupré qui lui préfère les fleurs et les espaces verts. Et qui considère qu’elle a un standing à maintenir, forte de son classement dans le palmarès des villes fleuries. « Le respect des consignes est plus évident dans les zones pavillonnaires, poursuit le policier municipal, où les résidants sont la plupart du temps les mêmes. Ce qui n’est pas le cas du centre ville où la population se renouvelle souvent. » Affairés devant leur collecte de sacs en plastique qui se trouvaient à l’extérieur de façon indue, les deux agents fouillent à la recherche d’un indice : une enveloppe, une adresse, un nom qui leur permettra d’identifier la provenance et le propriétaire. Lorsque la démarche s’avérera positive, la quête est relativement facile, le contrevenant se verra adresser un procès-verbal d’un montant de 35 €, prévu par arrêté municipal. Et à ce jour la collecte a été bonne…
source la depeche