POLICE MUNICIPALE DE NEUILLY SUR SEINE : Des caméras de vidéoprotection et armes de poing
Des caméras de vidéoprotection inaugurées à Neuilly (Hauts-de-Seine)
La mairie de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) a inauguré mercredi un dispositif de vidéoprotection qui s’accompagnera à la fin de l’année de l’armement des policiers municipaux, pour renforcer la sécurité dans la commune, a constaté un journaliste de l’AFP.
Ancien fief de Nicolas Sarkozy, Neuilly-sur-Seine est la vingtième ville du département des Hauts-de-Seine à s’équiper de caméras de vidéoprotection — vingt-quatre au total — réparties sur l’ensemble de son territoire, au niveau des entrées de ville, sur les grandes artères, dans les rues commerçantes ainsi qu’aux abords des établissements scolaires.
Le maire (DVD) de Neuilly-sur-Seine Jean-Christophe Fromantin a expliqué avoir initié une réflexion sur ce sujet à la suite de son élection en 2008.
« Mes prédécesseurs étaient assez sensibles à ces questions-là mais aucune décision n’avait été prise à Neuilly. Ce n’était pas programmé. Je ne sais pas pourquoi. C’est un peu un mystère », a-t-il affirmé lors de l’inauguration, où étaient également présents le préfet Pierre-André Peyvel et le conseiller général (UMP) Jean Sarkozy.
M. Fromantin a souligné avoir adopté une démarche « raisonnée » et « méthodique » pour que le système soit le plus efficace possible.
« C’est vrai que cela a pris un peu de temps. Mais c’est un sujet parfois un peu trop galvaudé, que l’on fait un peu par tendance avec des arguments électoraux, et je voulais le prendre de manière progressive, professionnelle, avec un vrai échange au sein du conseil municipal », a expliqué M. Fromantin.
Quelque 700.000 euros ont été investis pour la création de ce dispositif de caméras reliées à deux centres de supervision, situés dans les locaux de la police nationale et de la police nationale.
Outre ce dispositif, les quarante policiers municipaux de Neuilly seront chacun équipés d’un pistolet à la fin de l’année.
« Ils sont avant tout des policiers comme les autres avec les mêmes risques (…) A partir du moment où on leur demande de s’engager sur le terrain sans état d’âme, courageusement, on doit leur donner les moyens de cet engagement et une bombe lacrymogène ne suffit pas », a affirmé M. Fromantin.






